J’avais perdu mes reperds, et ma liberté. Désormais je n’étais plus qu’un objet vouée à être vendue. Je tremblais constamment. Je sursautais au moindre bruit. Je me sentais mourir à chaque instant et pourtant par miracle je suis encore là aujourd’hui pour vous raconter cette histoire. Tout ce que je peut dire, c’est que ce jour là j’ai cessée d’être Taïla V’angil. Je ne pouvais être esclave d’une pourriture tout en portant encore le nom de ceux qui sont morts pour leur libertés. Je ne pouvais pas faire l’affront à leur mémoire de garder ce nom. En me voyant chacun aurait pu ce souvenir que ces elfes n’ont pas pu mourir au combat, de manière respectable. Mais qu’ils furent simplement humiliés dans leurs derniers instants. A cette instant je suis devenue Taïla Serindë, Taïla la brodeuse comme m’appelait ma mère. Je voulais garder ce souvenir, sans savoir encore qu’il allait devenir l’étendard de mes convictions, des mes rêves futurs…

Mais pour rêver il faut avoir de l’espoir, il faut imaginer que je l'avais totalement perdu. J’étais l’objet, le jouet et parfois même la nourriture de celui qui avait payer le plus cher pour s’offrir ma présence… pour acheter mon asservissement. Si au début la jeune femme que j’étais à voulut protester, il lui aura suffit d’un petit mois pour me briser entièrement. J’ai fini par agir sans vraiment oser parler, sans même oser repenser à la dernière fois où j’ai pu sourire sans avoir envie de me mettre à pleurer. J’étais en vie, cliniquement, alors qu’en moi tout semblait mort et dévastée. Si j’avais su que tout ceci allait se produire, j’aurais vu ces quelques entraînement aux armes d’un autre œil. J’aurais pu devenir une guerrière bien avant tout cela…  mais on ne change pas le passé, même si il nous voue à une drôle de destinée.

Un peu plus d’un mois, qui m’aura parut durer une éternité. Mais enfin, une lueur d’espoir semble vouloir éclairer mon avenir à nouveau. Une embuscade fut tendu à mon « maître » au sein de la forêt de Luxerus. Une femme, douée, talentueuse et redoutable finit par offrir à celui qui avait fait de moi sa chose le sort qu’il méritait : la mort.
Elle n’était autre que Perséphone, membre émérite de la résistance que je décidais de rejoindre sans me poser la moindre question. Mettant à leur services mes talents de couturière ainsi que ma vie et mes armes. Ici et maintenant à commencé ma nouvelle vie. Celle où je refuse de pleurer à nouveau. Celle où je me battrais pour ma liberté.
Quoi qu’il en coûte !

c - en cours | t - terminé | a - abandonné
date | c/t/a | titre » partenaire
date | c/t/a | titre » partenaire
date | c/t/a | titre » partenaire
date | c/t/a | titre » partenaire
date | c/t/a | titre » partenaire
date | c/t/a | titre » partenaire