« Entre haine et amour, souvenir, et avenir, nous trouverons, une possibilité, de nous pardonner, nos trahison, peu importe la douleur »
La belle brune, au charme imparable était revenue de son dernier voyage sur terre, y'a quelques jours. Et elle n'était pas revenue seule. Très peu se terminer en solitaire. Car, à chacun de ses voyages, elle aimait ramener un trophée de la planète terre. Juste une prise, une preuve, que rien ne lui résistait, que le monde autour d'elle était faible. Qu'un beau jour arriverait, où son camps – à savoir l'enfer, régnerait sur le monde. Pas juste ici, à Roxime. Mais sur le monde entier. Coeureline en avait la certitude. Le bien ne pouvait l'emporter. Car pour elle, cela signifiait la fin du monde. Qui pouvait vivre dans un monde d'amour et d'eau fraîche ? C'était si illusoire. A l'opposé de l'image qu'elle avait du monde. Pour qu'un pays, qu'un territoire, qu'un monde tourne rond, il n'existait qu'une solution. La terreur. Ce n'était que de cette manière que l'on pouvait se faire respecter. Tornado réussissait à gérer des démons, car, quand bien même ceux là étaient affreux, tous craignaient leur maître. Et cela durerait un long moment encore. Jusqu'à l'abolition de la partie blanche.
Depuis son retour de la planète terre, elle trimballait sa trouvaille derrière elle, peu importe où elle se trouvait. Et par trouvaille, elle ne parlait pas d'un objet qu'elle aurait pu chérir, venant d'une quelconque personne qui lui était cher. Ce genre de chose, très peu pour elle, elle ne comprenait pas. Non, quand elle parlait de trouvaille, c'était d'un humain qui venait de la terre, et qu'elle avait ramené avec elle. Un humain, qu'elle avait pris dans ses filets, qui n'avait pas su résister à son regard de braise, envoûtant. Elle l'avait réduit en esclavage, et aujourd'hui, quelques jours après, elle pouvait absolument en faire ce qu'elle voulait. Aujourd'hui, elle était de sortie dans la capitale de Roxime. Elle s'ennuyait ferme, de son côté, et avait comme une envie de s'amuser un peu. Ca allait être au détriment des autres, mais ce n'était pas elle que ça allait affecter, bien au contraire. « Eh, Will, si tu nous ramenais cette jolie brune ? » Oui, elle commençait à en avoir assez de toujours se jouer des hommes. C'était drôle, divertissant, mais un peu lassant à la longue. Ce soir, elle avait envie d'autre chose, et la brune semblait être l’appât idéal. Elle le regarda, s'approcher de la petite brunette, et commençait à la bousculer sans ménagement. Elle haussa les épaules. C'était une manière comme une autre d'attirer son attention, même si elle ne s'y serait pas prit de la sorte. Et bien vite, la brunette accorde son attention au jeune homme, étirant un sourire sur le visage de la rousse. « Remarquable, n'est-ce pas ? » Elle s'approche maintenant. « Cette capacité à lui faire faire tout ce que je désire. » Elle jette un regard à la brune, l'examinant de haut en bas. « Je me suis toujours demandé jusqu'où ça pourrait aller. A ton avis, Nice, que peut-on lui faire faire ? Je serai curieuse de voir si je suis capable de lui faire mettre sa propre vie en danger. Un sourire élargie ses lèvres. Ca s'était une idée du tonnerre.
Ton cours d’arts n’a aucune importance aujourd’hui. Et pour cause tu as l’esprit qui dérive toutes les deux minutes vers autre chose, sans penser réellement au cours. Tu ne cesses de penser à Roxime, à te demander si tu es toujours la même qu’avant ou pas. Si tu es réellement une bonne personne. Après tout, on ne peut pas dire que tu as les meilleures traces de bonté dans ton arbre généalogique. Entre ta mère et ton frère, ce n’est pas forcément la meilleure façon d’être du côté du bien. Mais bon, tu n’as pas été élevée pendant toutes ces années par ta famille, mais par Daphnée. Et tu as vécu aux côtés de Célina et Anastasia, qui ne sont pas mauvaises, loin de là même. Après tout, elles sont toutes les deux héritières d’un royaume. Aussi, peut-être que tu as toutes tes chances de pouvoir faire le bien autour de toi ? Que tu n’es pas mauvaise comme le reste de sa famille ? Soupirant lourdement, tu es plus que rassurée lorsque la fin de la journée raisonne à tes oreilles. La liberté.
Une fois à la maison, tu ne perds pas un instant. Tu manges une pomme rapidement, tout en enlevant tes chaussures et veste, avant de te diriger vers ta chambre. Fermant la porte à clés, tu te dépêches d’aller t’allonger sur ton lit. Tu as besoin d’évacuer les tensions, aussi, tu vas te rendre sur Roxime. Même si tu voudrais avoir une vie terrestre, tu as besoin de t’assurer que tu n’es pas mauvaise avant toute chose ! Fermant les yeux, te voilà partie pour le lieu qui devrait être le tien. Une fois là-bas, tu es tentée d’aller vers la cabane où tu as fait la rencontre de Donovan. Mais tu ne peux t’empêcher de croire que tu vas le déranger. Et puis, il faudrait que tu découvres un peu plus ce royaume pour qui, tu n’as aucun souvenir ou presque. Aussi, tu glisses ton capuchon sur la tête, sachant que tu es recherchée. Moins qu’Anastasia c’est certain, mais tu ne veux pas être un moyen de pression pour la jeune-femme, si on venait à te mettre la main dessus. Arrivant sur la place du marché dans la capitale, tu te dis que peut-être, tu pourrais retirer ton capuchon. Après tout, vu le monde qu’il y a, il serait difficile de te repérer. Alors que tu regardes un stand, on vient te bousculer. Et ça t’agace, surtout qu’il y a de la place à côté pour passer. Te tournant vers le jeune-homme, tu grinces des dents. Tu sais que tu ne dois pas faire de bruit, pour ne pas attirer l’attention sur toi, mais là, ça t’énerve vraiment ! « Vous ne pouvez pas faire attention ?! Ce n’est pas comme si j’étais transparente ! » Au même instant, une jeune-femme à la chevelure rousse vous rejoint. Fronçant les sourcils, tu ne comprends pas ce qu’elle veut dire. « Comment ça ? » Tu ne vois réellement pas ce qu’elle veut dire par là. Dommage que Célina ne soit pas là, elle pourrait certainement t’aider à comprendre ce que la rousse essaye de te dire. La regardant avec des yeux ronds, tu te demandes si elle veut rire. « Vous êtes sérieuse ?! » Se tournant vers le jeune-homme tu reprends rapidement. « Elle vous a fait du mal ? Vous ne devez pas rester avec elle, elle a l’air complètement folle ! »
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