• Je suis mon pouvoir, il est moi. Il est mon moyen d'expression, mes yeux, mon ouï et bien plus encore.

Personne ne me voit et pourtant tout le monde sait que je suis là. Je suis les rafales de vent que tu détestes, celles qui font voler tes cheveux, cette forte pression qui jamais ne va dans le même sens que toi. D'un battement de cils je t'emporte; d'un claquement de doigts te foudroies. Il serait imprudent de me contrarier, à moins que tu ne veuille finir asphyxié.

Je suis l'élément air. Je peux être la douce brise qui vient chatouiller ton visage lors d'un jour trop ensoleillé ou le vent qui attise la flamme du diable. D'une simple pensée je m'envolerai et d'un claquement de doigts tu seras projeté à mille lieues d'ici. Je suis imprévisible, comment combattre l'invisible ? Sans mon pouvoir je ne serais plus cette liberté tant convoitée. Je vous laisse imaginer 4 autres filles aussi puissantes que moi, chacune contrôlant son élément. C'est bon, vous avez l'image ancrée dans votre tête . Et bien remplacer ces 4 filles en une seule comprenant la puissance de chacune. Le mélange est explosif, comme nous. Le pouvoir de fusionner avec mes sœurs et sans doute le plus redoutable. Le plus redouter.

First.

Les hurlements de la femme avaient cessé, laissant régner un silence de mort dans l'habitation. L'homme en sueur triturait ses ongles noircis par la crasse, en retenant inconsciemment sa respiration. Ses poumons furent libérés lorsqu'un premier cri d'enfant retenti, il fut cependant surpris d'entendre un second cri, puis un troisième et enfin un quatrième. Les émotions de l'homme s'entrechoquait, il souhaitait plus que tout faire la rencontre de ses enfants, mais avant tout il ne rêvait que d'une chose: retrouver sa femme.

Émeu, il s'engagea à rejoindre l'amour de sa vie qui se trouvait dans l'une des chambres à l'étage. Il paraissait nerveux, impatient mais surtout comblé. Son sourire grandissait, à mesure qu'il s'approchait de sa famille. Ses doigts grassouillet poussèrent la lourde porte de bois, les sages-femmes, tenaient dans leurs bras les quatre bébés, un rire nerveux s'échappa d'entre les lèvres de l'homme.

Ce fut la dernière fois que quelqu'un eut la chance d'entendre son rire; sa femme se tenait étendu sur le lit, inerte, la pauvre femme n'avait pas survécu à l'accouchement.


Second.


Il avait le regard cerné, le corps fatigué, le coeur abîmé. Ce n'était pourtant pas une surprise, dès qu'il avait appris que ses filles étaient les éléments, il avait su ce qu'il l'attendait. Il en était ainsi: si la mère des quatre éléments mourait durant l'accouchement, les filles ne seraient que noirceur.

L'homme avait tout donné, il avait tout fais pour les aimer, mais rien n'y faisait ses propres filles le répugnait. Sauf peut être Eola, elle, elle avait toujours été un peu différente, un peu plus sage, beaucoup moins affreuse, enfin c'est ce qu'il pensait, jusqu'à ce que celle-ci s'approche de lui, les yeux petillant, pour lui ôter la vie.

Third.

Les quatre peuples étaient au centre de Yessodin, attendant avec impacience l'annonce des reines. Hestia, Mayim et Lurra, toutes trois réunies, elles se présentèrent au balcon, faisant taire jusqu'aux cigales. " L'alliance avec la partie noire, est mise en vigueur à partir d'aujourd'hui, peuple de Yessodin préparez-vous à prendre les armes." annoncèrent-elles. Des applaudissements, quelques cris, mais surtout des froncements de sourcils: où était la dernière reine ? Est-ce que les "storm", comme étaient surnommés ceux du royaume des aires, faisait partie de cette alliance ?

En réalité Eola était resté à l'intérieur, en compagnie de Nebula. Eola tenait bien trop à sa liberté pour prêter allégeance à qui que ce soit, elle se foutait bien de cette guerre, elle ne voulait ni faire partie des vainqueurs, ni des perdants. Mais Nebula menaça ses soeurs, alors Eola capitula.

Elle rejoignie alors ses soeurs sur le balcon, annonçant d'une détermination hypocrite "Allons gagner cette guerre!".


Final.

La guerre avait été remporté. Eola avait finalement fini par s'amuser, mais elle gardait une rancoeur profonde envers Nébula.

Les quatre éléments étaient retourné à leurs petites vies de princesse. Eola craignait l'ennui, mais le futur promettait d'être excitant.


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